Philippe Gosselin suit depuis près d'un an la question des urgences et du SMUR de Valognes, écarté de la réunion au Ministère le 21 octobre dernier, il réagit.

Les bien curieuses et vilaines manières du Ministère de la santé.

Depuis plus d'un an, Philippe Gosselin, député de la Manche, s'intéresse de près à la question des urgences, du SMUR de Valognes : interpellations, lettres au ministère et à l'ARS et ce dès l'été 2014.

"Même programme à l'été 2015 " précise le député, "sans oublier ma participation à la réunion des élus du 10 août, à la manifestation du 22 août à Valognes, les lettres, les demandes de rendez-vous. Bref un dossier suivi, à juste titre."

Nulle surprise donc, quand il y a plus de 15 jours, le ministère l'appelle pour l'associer au rendez-vous demandé par le maire de Valognes, Jacques Cauquelin, avec le directeur de cabinet de la ministre, ce 21 octobre. Y participaient plusieurs élus du Cotentin, autour du maire de Valognes. Au moins sur un tel sujet l'intérêt général, non partisan, primait ! Bravo !

Mais quelle surprise, quand il y a quelques jours on le rappelait pour l'informer de l'annulation de la réunion ! Or, renseignement pris, la réunion était bien maintenue. Mais sans lui ! Rien n'y a fait : ni les appels, ni les mails, ni les demandes répétées.

"Je n'étais tout simplement pas le bienvenu ! On me faisait, quand même, l'aumône d'un rendez-vous à un autre moment, mais, seul, bien sûr!".

Et le député de poursuivre : "Est-il à ce point difficile de travailler ensemble sur un tel dossier? L'intérêt général des malades, des patients, ne peut-il primer ? Manifestement, il ne fait pas bon être, dans ce ministère de la santé, un député de l'opposition. Telles sont les bien curieuses et vilaines manières du ministère de la santé.

Heureusement, cependant, et c'est évidemment ce qui importe, les propositions formulées par le maire de Valognes, Jacques Cauquelin, ont l'air d'avoir un certain écho. Il reste à les concrétiser. Je reste à ses côtés pour les travailler utilement et les soutenir. Espérons que les patients et les malades du Nord Cotentin y trouveront leur compte, loin des agissements décevants du Ministère ".

Ouest-France - jeudi 22 octobre 2015