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Homoparentalité : Philippe Gosselin rencontre la Secrétaire d’Etat chargée de la Famille

Le 3 novembre dernier, Philippe Gosselin exprimait son inquiétude suite à de récentes décisions tendant à banaliser l’homoparentalité. Outre l’apparition de la théorie du gender dans les classes de SVT et l’inscription de l’étude de l’homoparentalité au programme des terminales L, une juge de Bayonne a décidé le 2 novembre d’accorder l’autorité parentale conjointe à deux femmes pacsées sur les enfants nés de l’une d’elle. Si le cas n’est pas totalement nouveau, la particularité est que la juge ne fait référence à aucune « circonstances particulières ». Elle reconnaît, de fait, l’homoparentalité. « Par touches successives, c’est le droit et la place de la famille qui sont remis en cause » avait alors déclaré le député de Saint-Lô. « Si le débat peut avoir lieu, il est inadmissible qu’il se fasse ainsi en catimini et de façon insidieuse par des groupes militants ».

Philippe Gosselin a rencontré à ce sujet Claude GREFF, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille,  mardi 8 novembre dernier. Sensible aux préoccupations exprimées par certains parlementaires, celle-ci rappelle que « l’étude des familles homoparentales, parmi d’autres sujets de société, au programme des classes de terminale littéraire, ne vaut pas reconnaissance de l’homoparentalité dans le système juridique français ». La Secrétaire d’Etat tient également à souligner que si le juge peut, au cas par cas, et dans l’intérêt supérieur de l’enfant, déléguer l’autorité parentale, ce dispositif « n’a pas pour effet de généraliser la famille homoparentale et qu’aucune modification du droit n’est engagée à ce stade ». « Ces propos sont rassurants mais les tentatives répétées pour légaliser l’homoparentalité sont bel et bien là. En témoigne encore la célébration samedi, dans une commune des Pyrénées-Orientales, de l’union de deux hommes. Ce ne sont pas des actes anodins et je compte sur le Gouvernement pour ne pas céder devant ce que la Secrétaire d’Etat a qualifié de "provocation électoraliste qui ne fait que crisper les opinions". Je demeure pour ma part extrêmement vigilant. L’élection présidentielle sera aussi l’occasion de porter des valeurs et un projet de société. » conclut Philippe Gosselin.