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Philippe Gosselin félicite les deux lauréats 2012 du prix Nobel de Médecine : l’éthique reconnue

 


Communiqué de presse



Le prix Nobel de médecine 2012 a été attribué à deux généticiens, le Britannique John Gurdon et le Japonais Shinya Yamanaka. Philippe Gosselin, Député de la Manche, se réjouit de cette annonce : « Leurs travaux ont en effet révolutionné notre compréhension sur la manière dont les cellules souches et les organismes se développent. Les travaux du Professeur Yamanaka , menés en 2006 à l’université de Kyoto,  sont particulièrement importants car ils ont permis de comprendre et mener à bien la reprogrammation de cellules souches adultes afin qu’elles redeviennent pluripotentes. Dès lors, ainsi reprogrammées, elles sont capables de fabriquer des cellules d’os, de foie, ou de n’importe quel autre organe. Ces travaux ouvrent la voie à de nombreux traitements pour les cancers, ou  bien pour des maladies comme Alzheimer ou Parkinson par exemple. »

 

Et d’ajouter : "C’est une avancée considérable, qui démontre que l’on peut éviter de passer par l’utilisation de cellules issues d’embryons, recherches qui, elles, posent de très sérieuses questions éthiques et imposent une grande réserve."

En 2011, pour éviter la généralisation de ces recherches sur les cellules souches embryonnaires, Philippe Gosselin était intervenu dans les débats sur la révision des lois de bioéthique à l’Assemblée nationale en citant à plusieurs reprises les recherches du Pr Yamanaka. Certains, pour justifier leur acharnement à poursuivre les recherches sur les embryons, récusaient le sérieux de ses recherches. Pour Philippe Gosselin, « l’attribution du Nobel vient fort justement démontrer le contraire. Cela confirme aussi, une fois encore, qu’il est souvent imprudent de vouloir céder rapidement à toutes les demandes et qu’en matière d’éthique, le temps est un allié précieux. »
En conclusion, le député de Saint-Lô rappelle que "cela vaut sans doute sur d’autres questions, notamment celles de société (euthanasie, mariage homosexuel...) où l’on est souvent prêt à céder à  l’idéologie de l’air du temps au lieu de prendre la distance nécessaire."