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ventes et échanges - commerce électronique - protection des consommateurs

Question n°47692
Ministère interrogé : Industrie et consommation

Texte de la question

M. Philippe Gosselin attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation sur les problèmes rencontrés par un nombre croissant de consommateurs à l'occasion de leurs achats sur Internet. Ainsi, lorsqu'un professionnel de la vente à distance ferme ses portes, le client ne reçoit pas l'article commandé et n'a aucune solution légale pour obtenir le remboursement du paiement acquitté lors de la commande. C'est pourquoi plusieurs associations de consommateurs souhaiteraient que, dans le cadre d'une évolution législative et en cas de redressement ou de liquidation judiciaire du vendeur, les clients lésés puissent faire opposition au paiement et être remboursés dès lors que leur commande a été passée après la date de cessation de paiement et moins de 70 à 120 jours avant le jugement d'ouverture de la procédure collective. À l'heure où le secteur de la vente par correspondance est en pleine restructuration, une telle mesure permettrait aux consommateurs d'effectuer des achats sur Internet en toute sérénité. Il aimerait connaître les intentions du Gouvernement sur ce sujet d'actualité.

Texte de la réponse (publié au JO le 09/06/2009)

La liquidation judiciaire de la société CAMIF Particuliers a eu d'importantes répercussions sur des milliers de clients dont les commandes n'ont pas été livrées et qui n'ont pu être remboursés. C'est pourquoi pour l'avenir, la Fédération des entreprises de vente à distance (FEVAD) proposera un ou plusieurs dispositifs permettant d'apporter aux consommateurs des garanties sur le bon déroulement de leurs actes d'achat (notamment mécanismes d'assurance ou règles de paiement à la réception du bien). Il apparaît, en effet, qu'une démarche volontaire est dans ce domaine préférable à une réglementation qui poserait inévitablement des questions de loyauté de la concurrence en cas d'achats transfrontaliers. Un label pourrait être, également, envisagé pour permettre aux consommateurs d'identifier en toute transparence les entreprises qui apportent une telle garantie. Quant à la possibilité qui serait donnée au consommateur, ayant réglé par carte bancaire, de faire opposition au paiement pour les commandes passées de 70 à 120 jours avant le jugement d'ouverture de la procédure collective, elle ne peut s'appliquer aux paiements déjà exécutés. L'article L. 132-2 du code monétaire et financier a pour objet d'empêcher des paiements qui se présentent à partir de la mise en opposition. Or, les paiements effectués par carte ont normalement été exécutés 24 heures maximum après la transmission de l'ordre de paiement, et il ne peut plus alors y être fait opposition. La réclamation prévue à l'article L. 132-6 du code monétaire et financier ne doit pas être confondue avec la mise en opposition : cette réclamation ne concerne que les paiements exécutés pour lesquels le détenteur de la carte conteste avoir donné l'ordre de paiement en raison d'une utilisation frauduleuse de la carte ou de ses données. Certaines banques ont néanmoins pu prendre l'initiative de rembourser des clients qui avaient effectué un paiement par carte bancaire avant la liquidation.


Le site Lesinfos.com classe Philippe Gosselin parmi les bons élèves de l'Assemblée


A la suite de l'échec du vote de la loi Création et Internet (Hadopi), la question de la présence des députés à Paris s'est à nouveau posée. Le site Lesinfos.com a donné le hit parade des députés les plus actifs sur la base de leurs interventions en séance publique et en commission. Comme tous les critères, ceux-ci sont discutables mais ils restent les mêmes pour tous. Classé parmi les 20% de députés très présents et 2ème pour la Basse-Normandie, Philippe Gosselin se réjouit de cette position et y ajoute son éclairage. "J'estime travailler beaucoup" dit-il, "c'est pour cela que nous avons été élus. Cependant, on ne peut limiter le travail du député à ces deux aspects. Il y aussi tout le travail en circonscription qui compte beaucoup et qui n'est pas pris en compte".

Philippe Gosselin se réjouit de l'interdiction de l'exposition ''Our body, à corps ouvert''


Philippe Gosselin se réjouit de l’interdiction de l’exposition

« Our body, à corps ouvert »

 

 

Ce mardi, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris a interdit l’exposition « Our body, à corps ouvert » présentée à l’Espace Madeleine à Paris depuis le 12 février et exposant des corps humains d’origine asiatique, entiers ou disséqués, préservés avec des matières plastiques selon un procédé d'imprégnation polymérique.

Philippe Gosselin, Député de la Manche, Secrétaire de la Commission des Lois et secrétaire de la mission parlementaire relative à la révision des lois de bioéthique, se réjouit de cette décision. « Cette exposition est en effet une atteinte évidente à la dignité de la personne humaine et au respect que l’on doit au corps humain, avant comme après la mort. Sous couvert de vulgarisation scientifique, cette exposition est une mise en scène morbide de l’humain, réalisée à des fins sensationnelles et mercantiles, et soulève également la question du regard que porte l’homme occidental sur ces congénères orientaux. Ces corps sont les dépouilles d’hommes et de femmes chinois. S’agissant d’un pays où des milliers de prisonniers politiques sont exécutés chaque année, on peut légitimement s’interroger sur le consentement de ces citoyens à être ainsi exposés. La connaissance de l’anatomie humaine, si elle s’avère indispensable, ne saurait tolérer ce genre d’exhibition à la limite de la barbarie.»